mercredi 29 juillet 2009

le bistrot 7 à Valence


article plébiscité:

Déjeuner dans un bistrot. Vous avez dit ordinaire ???!!! Un bistrot de province, encloîtré comme un clos de la viticulture dans un haut lieu de la gastronomie française et internationale pour lequel à ce jour, elle reste la plus ancienne maison étoilée (1934) en activité. Avec aux commandes, la même famille devenue aussi mythique que la nationale qui y mène.




Si l'avenue principale de Valence porte le nom de l'illustre Victor Hugo, la "star" de la ville se situe au n°285 : la Maison PIC, pour laquelle une clientèle très internationale se bouscule. Hôtel de charme et de luxe, restaurant gastronomique de haute voltige, avec la particularité d’avoir à sa tête la première femme cuisinier triplement étoilée du grand guide rouge en ce début de XXI ème siècle : Anne-Sophie PIC. Celle-ci rejoint Eugénie Brazier et Marie Bourgeois (1933) ainsi que Marguerite Bise (1951) . Cet ensemble hôtelier comprend aussi un bistrot, succèdant à une brasserie baptisée l’Auberge du Pin - une référence à l’auberge ardéchoise où a débuté l’histoire de la famille PIC.





Le bistrot 7, une reprise des emblèmes d’une route nationale aussi mythique, dont ANNE-Sophie PIC s’inspire pour créer dans un décor baroque, l’itinéraire de tant de gastronomes… Je découvre le bistrot : l’accueil est très convivial. Mr GANDRE, le directeur en personne, me sert de GPS pour me conduire à ma table qui se trouve au centre de la salle, avec comme toile de fond la cuisine ouverte tirée à quatre épingles, ainsi que son comptoir dégustation rapide.






L’itinéraire utilisé pour me rendre à ma table est la « 7 » pour lequel le rouge est présent pour vous rappeler les anciennes bornes kilométriques et un sol façon bitume et ligne blanche. Table bistrot spacieuse sur laquelle des verres rouges se dressent fièrement, accompagnant une vaisselle sobre. Les chaises confortables sont aussi de couleur rouge, dans une matière plexiglas.
Mr GANDRE me présente la carte. Originalité qui là aussi vous rappelle la « 7 » : elle est présentée sous une forme de carte routière, qui reprend les « formules menu » de la semaine et week-end, ainsi que les spécialités en plat, sans oublier la présence d’une très belle sélection de vins et boissons divers.

L’apéritif sera champagne maison, avec une très belle cuvée de chez BILLECART – SALMON joliment habillée d’une étiquette des Amoureux de PEYNET. Un oubli, l’accompagnement...(Beaux reflets jaune paille, fine bulles et régulière, un nez frais sur des arômes de compote de coing pour une mise en bouche suave et vineuse.) A l’inverse de beaucoup de bistrots traditionnels, la lecture de cette "carte routière" vous plonge dans des abîmes de perplexité, et vous annonce le niveau de la gastronomie. Mon premier choix:
" La variation de foie gras de canard " En royal et cromesquis, émulsion d’estragon"







Clin d’œil à la cuisine nouvelle: présentation dans un récipient de verre dans lequel se trouve une agréable émulsion d’estragon, subtile et délicate, qui noie le foie gras sous forme de crème onctueuse : un mariage à déguster à la cuillère. Une petite salade surplombée d’un excellent cromesquis accompagne ce plat. Pour ma part j’ai apprécié l’originalité, ainsi que le mariage des mets ,sans oublier la couleur vive qui se dégageait de l’émulsion. Pour anecdote, je me suis fait servir un verre de vin moelleux pour accompagner le foie gras : grand mal m’en à pris, car le subtil mariage de l’estragon et du foie gras en a altére la fraîcheur. J'ai donc continué avec un verre de Châteldon, une eau minérale naturelle auvergnate, eau de prestige et rare, qui se déguste comme un grand vin…… Le vin moelleux que j’ai apprécie par la suite était Gascon un très beau gros manseng 2007 d’Alain Brumont (belle couleur sur une base jaune citron, un très beau nez expressif de pomme et acacia, une belle fraîcheur en bouche à connotation pamplemousse mais manquant singulièrement de longueur).








Venait ensuite "La côte de cochon ROSA d’ETIENNE" aux piments fumés du chili, lentilles tièdes, accompagné d’une mousseline de carotte au safran. Une très belle pièce de viande que l’on vous présente à la sortie du four avant sa découpe, et dressage sur assiette. Une côte (pour deux couverts) d’un poids de 600 grammes, pour une cuisson douce de plus de six heures. La présence du piment du chili était savamment dosée pour un goût juste. La mousseline de carotte d’une agréable finesse et légèreté était une compagne de route agréable. J’ai terminé le champagne sur cette côte, l’accolement du vineux du vin et l’exotisme du plat s'avéra une belle rencontre!





« La coupe praliné orange » Sablé et espuma noisette, sorbet orange gingembre


Un dessert tout en fraîcheur et légèreté crée de main de maître par Philippe Rigollot, MOF Pâtisserie, Champion du monde de Pâtisserie et Chef Pâtissier du Restaurant Pic. Accompagnée d’un champagne brut grande Réserve de chez GOSSET, d’un jaune clair à la bulle d’une grande finesse le nez est franc et vif sur des arômes floraux avec une petite note de torréfaction, forte concentration de la matière en bouche et complexe à la fois, il est très vineux et puissant avec une très longue persistance au palais, un champagne pour connaisseur…… Traditionnel café de fin de repas accompagné de superbes macarons maison en suffisance.
























J’ai terminé cet agréable déjeuner en compagnie d’une merveilleuse chartreuse verte V.E.P Le personnel de salle est à la hauteur du nom de l’établissement, en particulier Christophe, avec son quart de siècle au service de la maison, laisse transparaître la joie de son métier mais surtout son dévouement au service de la famille PIC. Mr Brice GANDRE, un directeur de bistrot atypique sans faille au service de ses clients mais aussi de son personnel. L’addition est proposée sur un support original ! Allez voir
bon appétit !!!!!

lundi 27 juillet 2009

le café Brochier




Philippe MANCEAU quitte la capitale et le monde du luxe et des paillettes ainsi que les fourneaux du Georges V entre autre, pour venir à la suite d’une visite éclaire et un coup de cœur surtout, s’installer dans ce charmant village perdu à 900 mètres d’altitudes, la même où le monde animal est plus imposant que le monde humain !!!!!!













St Julien en Vercors se situe dans le Vercors, fait partie du canton de la chapelle en Vercors.
Village très agricole.
Au centre du bourg une petite fontaine ronde joliment décorée de fleurs naturelles dans laquelle s’écoule abondamment l’eau de la montagne.
C’est en face que notre ami parisien mais originaire d’Angers a poser ses valises en réouvrant " le café Brochier ", là même où l’Empereur laissa des traces de son passage !!!!!

A la rencontre de Christophe MANCEAU, je vous en dresse un rapide papier mais un dossier plus complet sera en prévision plus tard.

























Un cuisinier d’avenir
A Paris au Georges V, il était à une moyenne de 189 mètres d’altitudes dans sa cuisine dans laquelle il déclare avoir gagné une solide formation et expérience et notamment en poissons.
Maintenant il se trouve seul plus haut, il est en pleine nature, plus en cohésion avec lui-même, il gagne sur lui, il prend sur lui, il y a une métamorphose qui le transforme.
Le Café BROCHIER est un établissement à l’ancienne, l’âme du village où de 06h00 du matin à tard le soir vous pouvez faire escale pour un petit en cas ou une restauration plus fine avec le même accueil.
Je suis arrivé accueilli par le patron, de très bon humeur, tout sourire (il parait que c’est rare !!!!!!) , à le voir il à la tête d’un très bon vivant et donne envie de s'assoir à sa cuisine.
Son personnel exclusivement féminin que je tiens au passage à féliciter pour leur capacité & leur gentillesse.













En cuisine :

FOIE GRAS maison
Très fin – très généreux

















Cappuccino de gambas
Une petite erreur technique de présentation (rien de grave) Original – judicieux










Bœuf Fumé (production locale)
Rien à redire Top
Une carte de vin qui demande à s’épanouir, un peut trop régionale !!!!!!!!



Dans l’ensemble sa cuisine est créative, originale, il sort des grands classiques. Avec de toutes petites corrections ou réajustements ce cuisinier est à suivre dans l’avenir et ne devrais tarder à recevoir certaines distinctions !!!!!!!












FELICITATIONS

dimanche 26 juillet 2009

fête du bleu du Vercors Sassenage









à la suite de Saint Nizier du Moucherotte en 2009, avec le succès bien connu,je serais présente pour la 10ème édition sur le canton de St Jean en Royans en juillet 2010.





à la gloire de notre père ...








09 juillet 2009








A la gloire de notre père…….
Marcel LIONNETON, boulanger de son état, a su marquer de son emprunte la vie locale de la bourgade de BOURG DE PEAGE;
Ses fils Jacques & Philippe ont repris le flambeau paternel, avec le talent & le briot qu’on leur connait (Jacques meilleur ouvrier de France en boulangerie)
Ils ont rendus par un clin d’œil de gourmet, un hommage à l’autre passion de leur père, la chapellerie, en créant une friandise "Coup de Chapeau à Bourg de Péage "






C’est une guimauve à pâte d’amande, abricot, noix, sucre et une pointe de gélatine.



Dégustation : je vous conseille vers 11h00 pour une meilleure élimination des sucres durant la journée et comme alliance gustative je vous conseille un Cheverny 2005 « TENDRESSE » dégusté en Juin 2009.
visuellement livide (pas forcément une généralité) sans grande dominante de couleur, un nez sur la finesse et la longueur avec quelques notes de gras, miel, fleurs d’acacia, l’évolution des sens olfactif est plaisant et subtile …….
Une mise en bouche : tout en fraîcheur, droit, très aromatique sur des notes exotiques avec une minéralité en fin de bouche……
Un vin de garde et qui sera appelé à revenir dans ce blog !!!!!
en devenir: reportage sur Jacques LIONNETON Meilleur ouvrier de France Boulanger
le pain de la Drôme – le Pain au Levain – la Pain Tradridrôme – le Céréales (mon préféré)
Pâtisserie : le Petit Prince (à manger égoïstement seul !!!!)
Le Carré 1502, un Moelleux au chocolat.

Bien le plaisir Marcel…..

confiez moi votre foie ...
Au fin palais des saveurs ou le plaisir et l'art du bien vivre

en Principauté de Liège: les boulets







03 juin 2009

La Principauté de Liège





Juin mois très chargé en activités festives et vinicoles tant en France qu’outre frontière.
La manifestation la plus conséquente sera VINEXPO 2009 à Bordeaux avec un programme très chargé entre la Dordogne pour son foie gras au domaine de LOQUESSIE, une intrusion dans un élevage de caviar et la découverte de la cuvée « MADAME », ensuite les landes avec la découverte de « Chez Maïté », le Bœuf de Bazas.
Présence à diverses manifestations de prestige comme « Liquoreux du Monde » à la Tour Blanche, les vins Bio d’Aquitaine à la base Marine de Bordeaux, Hauts les Vins pour sa troisième édition avec une sélection de haute voltige au Château de CUJAC.
Le reportage photo « Cliché du Médoc », et une série de restaurants (le legend – Auberge les Vignes – le café Bordelais……) et l’inconnu tout au long du séjour……
Mais avant cela la principauté de Liège m’appel, sur l’invitation de monsieur Francis ROMAIN, secrétaire de la confrérie du « Gaie Boulet » je serai présent à l’occasion du quatorzième chapitre.



La Confrérie est gérée par un Comitiboulet, comprenant les membres fondateurs et qui portent le titre de Grand Maître Fondateur. Ce titre est également attribué à leurs épouses.
Suivent ensuite les Grands Maîtres, membres à part entière de la Confrérie, mais qui ne possèdent pas les mêmes prérogatives que les Grands Maîtres Fondateurs.
Viennent ensuite les Maîtres-queux et, enfin, les Marmitons.
Le célèbre cri de ralliement de cette joyeuse Confrérie est "Gay gay gay ... Boulet !"


Contact : Confrérie du Gay BouletM. Francis RomainRue Wagner, 784100 Boncelles BelgiqueTél. : 0032 :4 338 11 82Fax : 0032/ 4 385 12 97